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     Grâce aux nouvelles technologies, des progrès ont été faits dans tous les domaines de la médecine, tant en chirurgie qu’en radiologie ou encore pour les greffes. Dans le domaine dentaire l’imprimante 3D, plus couramment appelée usineuse 3D dans ce domaine, a beaucoup apporté. En effet, sur Sirona un site qui est réservé au dentiste, on retrouve divers modèles plus ou moins puissants et qui peuvent apporter une meilleure qualité sur le produit créé.

      L’usineuse 3D que nous allons étudier est le modèle inLab MC Xl, qui est un des modèles les plus puissants et les plus précis. Elle permet de réaliser un grand nombre de tâches qui permettront au dentiste d’apporter une meilleure qualité au patient ainsi que d’augmenter la productivité, étant donné que cette méthode est beaucoup plus rapide que la méthode manuelle, qui nécessitait l’aide d’un prothésiste dentaire.

        

     La méthode de fabrication d’un bridge commence par la prise de photos en 3 dimensions avec l’aide d’une caméra optique. Cette caméra optique est reliée à l’ordinateur à l’aide d’un câble vidéo spécial, ce qui fait que les images sont transférées immédiatement sur l’ordinateur. Le dentiste prend donc la bouche du patient sous quatre angles différents et compose un modèle qui lui servira à créer les parties manquantes. Par exemple, s’il manque deux dents à un patient, il faut prendre les quatre photos, puis sur l’ordinateur, créer les dents manquantes par dessus les photos. Ensuite, il suffit de lancer l’usinage et la machine s’occupe de tout ! Sur le site Sirona, il est dit qu’un bridge de zirconium peut être façonné en 40 minutes seulement, alors qu’avant l’apparition de ces usineuses, il était impossible d’usiner des bridges en zircon.

           

Impression dans le domaine dentaire

   Cette machine fonctionne grâce à un certains nombres d’étapes qu’elle réalise en autonomie. Tout d’abord, elle reçoit les informations de la partie à imprimer, qui a été faite par le dentiste grâce à un logiciel CFAO. Ensuite, il faut insérer le matériau voulu dans la machine. Les trois matériaux principaux sont le zirconium, la céramique ainsi que la céramique renforcée (dicilicate de lithium). La machine scanne ensuite le code-barre qu’il y a sur la boite et les quatre fraiseuses se positionnent. Après une quinzaine de secondes, l’usinage débute. Les sortes de bras mécaniques qui contrôlent les fraiseuses, mouillent toute la machine de l’intérieur. Ce processus est dû au fait que le matériau est très dur, peu importe celui qui est utilisé, il ne faut pas que les fraiseuses surchauffe, sinon tout chaufferai, et la machine serait inutilisable.

 

     De plus, l’aide apportée aux dentistes est énorme puisque, grâce à ces machines de nouveaux matériaux sont apparus. En effet le zirconium est un matériau qui a été inventé par la NASA pour faire rentrer les navettes spatiales dans l’atmosphère de la Terre parce qu’elle a une très grande résistance à la chaleur. Par ailleurs, ce matériau ne pouvait être créer par l’homme, car lorsque ce matériau chauffe, sa taille diminue d’environ 25%. Donc seul un ordinateur a une puissance de calcul suffisante pour calculer la taille que le morceau de zircon devra faire pour atteindre la taille voulue, à la fin de l’usinage.  Grâce à cette machine et au zirconium, le dentiste peut aussi faire ce que l’on appelle un usinage en pile. C’est à dire qu’il suffira d’un bloc de zirconium, sûrement plus gros que d’ordinaire, et il sera possible d’effectuer plusieurs restaurations à partir du même bloc, ce qui en fait une machine très rentable.

 

     Le processus d’usination se fait donc en trois parties disctinctes mais étroitement liées, évidemment. Pour résumer, le dentiste fait donc une empreinte numérique de la bouche du patient, qu’il reporte ensuite sur son ordinateur. Il dessine la partie de la bouche qui sera usinée, et qui servira plus tard pour ce patient. Ensuite, le dentiste lance l’usination  partir de sa machine. Il s’agissait ici d’une InLab MC XL. Pour lancer l’usination, le dentiste doit avoir au préalable positionné un bloc d’un composant (zirconium, céramique ou dicilicate de lithium) dans l’emplacement prévu à cet effet. Il faut ensuite fermer la vitre, afin de protéger l’extérieur de la machine des éclaboussures. Puis la dent ou la partie, qui a été dessinée par le dentiste au préalable, se retrouve à l’emplacement du bloc. C'est-à-dire que la machine a taillé la dent dans le bloc, à l’aide de laser. Pour finir, et pour que la dent soit plus présentable, il faut la mettre dans une sorte de four, qui a été crée spécialement pour l’aspect esthétique de la dent. Une fois que la dent est dans le four, il faut attendre environ quinze minutes et c’est fini. La dent est beaucoup plus reluisante et donc ressemble beaucoup plus aux dents qu’il y a dans la bouche du patient.

Usineuse 3D

Bloc de céramique "sculté" par les 4 fraises ( image personnelle )

Fraise

Dents d'un patient après l'usinage ( image personnelle )

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