L’imprimante 3D est la technologie révolutionnaire du XXIème siècle. Elle permet de grandes innovations et d’importantes avancées dans le domaine de la médecine.
Depuis J.Gutenberg jusqu’à Emmanuel Sachs, plus d’un demi-siècle s’est écoulé. Durant ce temps l’imprimante a évolué et s’est généralisée dans notre monde. Seulement elle n’est qu’à ses balbutiements. Nous l’avons vu ici au service de la médecine et à présent nous ne pouvons qu’espérer de nouvelles améliorations et ainsi de nouveaux objectifs pour elle. En effet, dans le domaine dentaire, nous l’avons observé, l’imprimante 3D appelée usineuse 3D permet au dentiste un travail plus précis et plus économique avec un logiciel. Aujourd’hui nous savons que chaque membre, os ou muscle a un impact sur notre bien-être. Il faut donc mettre tout en œuvre pour apporter aux hommes une bonne qualité de soin même dans le domaine dentaire. Ainsi améliorer le quotidien des hommes fait partie des objectifs de la médecine d’aujourd’hui et par conséquent de l’imprimante 3D également. C’est pourquoi la société Makerbot avec leur imprimante 3D s’est alliée à la cause de Richard Van As et de Ivan Owen pour la conception d’une prothèse pour main : robohand. Elle est entièrement gratuite pour les bénéficiaires et ne coûte que 150 $ pour les fabricants, c’est un appel aux dons qui leur permet de la construire avec un logiciel et une imprimante 3D. Cette prothèse n’est qu’un exemple d’objet élaboré parmi tant d’autre que l’imprimante 3D peut fabriquer pour aider des populations touchées par une guerre par exemple. C’est alors que la chirurgie reconstructrice utilise aussi l’imprimante 3D pour mieux aider les personnes dans le besoin. Nous avons étudié ici le cas des personnes atteintes de microtie. L’expérience consiste en l’impression d’une sorte de moule qui a la forme de l’oreille et où le cartilage se reconstruira. Seulement cette technique reste au stade de recherche, elle fonctionne sur les animaux mais il faudra patienter avant de la tester sur les hommes, cela serait bien évidemment bénéfique. C’est ainsi que l’imprimante 3D innove encore avec la bio-impression. Il s’agit d’imprimer plus tard des organes avec l’aide d’une encre à base de cellules vivantes. Pour l’instant nous en sommes qu’au stade de la conception de tissus viables mais les chercheurs comptent bien réussir à imprimer un réseau vasculaire important pour fabriquer des organes. Ainsi la médecine voit un nouveau monde arriver avec cette imprimante 3D et en parallèle de tout ce que nous avons dis précédemment il existe énormément de chercheurs, de professeurs ou de scientifiques qui s’intéressent à cette technologie. En effet, le professeur Kevin Shakeshoff a réussi à imprimer des os artificiels avec une bio-imprimante. Il s’agit seulement de modéliser l’os et de le placer avec des cellules souches. Une fois implanté le tissu osseux de cette personne se fait en autonomie. Jack Evill met également en place une alternative au plâtre avec une géométrie exacte de la partie fracturée et un faible poids comparé à celui du plâtre, on note également qu’il va sous l’eau : il est appelé Cortex. Nous l’avons vu l’imprimante 3D rend un grand service à l’avancée de la médecine mais il ne faut pas oublier qu’elle est utilisée dans d’autres domaines. Au niveau de la gastronomie l’utilisation d’encre culinaire permet l’impression de pizzas par exemple. Puis du côté de l’architecture c’est Enrico Dini qui nous interpelle. Il possède la plus grande imprimante 3D au monde : D-Shape (6 mètres de large). Son premier projet était de construire des maisons arrondies avec elle grâce à des éléments naturels tel que le sable. Il s’imaginait notamment des maisons pour la lune. Il créa plus tard le projet « Archi Nature » ayant pour objectif d’imprimer grâce à D-Shape des récifs de corail artificiels, le premier construit a déjà été une réussite mais le but est de créer 1000m de récifs et de protéger enfin notre environnement à partir de matière naturelle. C’est un immense projet novateur pour l’avenir des hommes.
Pour terminer, comme chaque technologie du monde celle-ci à ses défauts. En effet, il est possible d’imprimer des armes en plastique capable d’utiliser des vraies balles. Les Etats-Unis ont retiré les plans de fabrications déposés sur Internet mais ils ont déjà été téléchargé 100.000 fois. Il reste donc à modérer cette innovation.